Certains y arrivent un peu par hasard, pour d’autres c’est une vocation…le métier de webdesigner s’est de plus en plus démocratisé avec les années et s’est ouvert également aux femmes… Passion, passe-temps, les motifs sont tellement variés !

Alors, comment je suis arrivée à en faire mon métier et surtout pourquoi ? Je vous donne la réponse plus bas ! 👇

L’environnement informatisé

Déjà je fais partie de la génération Y, à savoir que je suis née en 1991 et l’ordinateur s’installe petit à petit dans les foyers (mais vraiment petit à petit). À cette période là, on se trouve dans les balbutiements de l’informatique populaire. Ça aide déjà pas mal non ? Mais en vrai, je pense que c’est une part minime de ma transition vers le doux monde qu’est l’informatique.

En vrai, mon papa était informaticien. Du coup, j’ai toujours côtoyé de près ou de loin les ordinateurs : en regardant mes frères jouer aux jeux vidéos sur l’ordinateur, en regardant mon père réparer ou trifouiller dans les machines, en entendant ma mère dire ô combien elle ne mettrait jamais une main sur l’ordinateur 😁

Chez nous, l’ordinateur n’était pas qu’un support de travail, il était déjà la combinaison du travail/loisirs.

S’en suit, toute mon adolescence sur un vieux pc portable sous Windows 98, bercé à coup de « Wizz » MSN, Skyblog, Photofiltre, Radioblog (seuls les vrais savent!)… et c’est là que j’ai clairement pu me former réellement.

Parce que contrairement à ce que les gens peuvent penser, toutes les bases de l’informatique que j’ai acquises, ne m’ont jamais été transmises par l’apprentissage à l’école. Non, j’ai été curieuse et il n’y a pas d’autres secrets. J’ai appris par moi-même, j’ai été confrontée à des problèmes, je les ai résolu (ou pas) par moi-même, je me suis renseignée, j’ai appris… Alors que l’on ne vienne pas me sortir le baratin habituel !

Avec tout ça, forcément quand tu grandis dans un univers comme celui-ci, ton rapport à l’ordinateur ne peut -à priori- pas être mauvais.

L’appétence pour la création et l’informatique

Une fois l’adolescence passée, il a fallu choisir mes poursuites d’études. Là ça se corse. Je ne sais pas clairement ce que je veux faire : je veux un métier qui se rapproche de l’informatique mais je ne veux pas un métier « purement » technique.

Je suis dans une filière technologique donc clairement pas la plus privilégiée en terme de choix d’études, je suis sérieuse mais mes résultats sont moyens, je candidate à peu près à tous les DUT qui touchent de près ou de loin au multimédia. Ma prof principale m’a dit sans la moindre once de douceur : « Tu n’y arriveras jamais ». Je te laisse imaginer l’effet que ce genre mots a sur une ado de 19 ans.

Que les jeunes (ou moins jeunes) qui me lisent se mettent bien ça dans le crâne : VOUS POUVEZ LE FAIRE.

Le coup du sort s’acharne : pas un seul DUT ne m’accepte et je suis sur liste d’attente. Je te laisse imaginer une nouvelle fois l’effet que ce genre de choses font sur une ado de 19 ans.

Avec mes parents on tente de trouver une solution… Pendant ce temps-là, ni une ni deux, je commence à me former à Photoshop et à goûter aux joies des retouches, aux montages et aux calques !
Le karma arrête de s’acharner et je suis prise dans un DUT où j’y apprendrais les domaines du réseau, de l’audiovisuel, de l’histoire de l’art, de la sémiologie, du graphisme et du web !
Ce sont ces deux derniers domaines qui me passionnent. Ceux sur qui je veux continuer à apprendre, encore et encore !

La création combinée au web font que j’aime créer des identités au travers d’un site web. J’en ferai mon métier, c’est certain. Mais je ne me sens pas encore prête pour me lancer dans le gouffre du marché du travail et j’ai besoin de me spécialiser dans beaucoup plus précisément dans le web.

Conclusion

C’est donc pour une troisième et dernière année supérieure que j’atterris au Pays Basque. Je continue mon apprentissage déjà commencé les années précédentes mais surtout j’apprends la gestion de projet web parce que NON, quel que soit l’envergure du projet web, ça ne se gère pas comme si l’on achetait une baguette de pain. On le créé en répondant à un besoin mais également pour répondre à un objectif.

Dans un premier abord, la vision très rigoureuse et administrative de certains aspects me déplait mais c’est bien plus tard que je me rendrait compte de l’importance de ces choses.

J’y apprends également d’autres techniques de conception de sites web. Je suis conquise par ce domaine, c’est décidé : je vais créer des sites internet.

Pour résumer tout ça, il n’y a pas de secrets, faire un métier dans l’informatique demande de premier abord une réelle passion pour l’environnement numérique dans sa globalité.

Travaillons ensemble & discutons de votre projet

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